Cahiers d’anciennes chansons

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* Benjamin Champalloux — son cahier

mercredi 13 août 2008, par J.-C. Raymond


Rédaction en cours.

Dates

Benjamin Champalloux a rédigé son cahier entre 1912, pendant son service militaire ([détails de sa biographie-art7]]. Des dates accompagnent 5 chansons. Elles s’échelonnent du 1912-01-27 au 1912-02-03.

Forme

Cahier de chansons de Benjamin Champalloux

Le cahier de Benjamin Champalloux est un cahier d’écolier d’une présentation assez proche des cahiers des années 1950Il paraît plus moderne que les cahiers d’Edmond Rat, Adolphe ou Patrice Dutartre.


Le dos comporte :

  • une table de soustraction,
  • réglette graduée,
  • des maximes sociales,
  • des réflexions et maximes,
  • une publicité pour une marque de plumes Tongimed (voir notre article sur les plumes dans le site Antick),
  • une autre pour des protèges-cahiers, cahiers à dessin, croquis et esquisses, cahiers extra-forts, des boîtes de pages papier copies de même marque.
  • Maximes sociales (à droite)
    Tolérance. — Les injures sont les raisons de ceux qui ont tort. (E. Quinet)
    C’est assez d’être hommes pour se sentir unis et fraternels.
    Le plus beau spectacle de la terre, c’est la conscience de l’homme de bien.
  • Réflexions et Maximes (à droite)
    La noblesse n’existe que dans les actions, ne soyons pas utopistes, et nous en conviendrons.
    Le devoir dans l’adversité, rend fier de soi.

Le cahier en question fut utilisé en 1912, la Grande Guerre éclata deux ans plus tard. À quoi a servi la maxime sociale n° 2 ? Il faut bien plus que des maximes à la dernière page d’un cahier !

Particularités

Cahier de Benjamin Chapalloux, dessins1

La principale particularité du cahier de Benjamin Champalloux est la présence de dessins coloriés. Il semble avoir été décalqués avec du papier carbone. J’en ai trouvé une feuille dans la cahier, lorsqu’il m’a été prêté. Les autres dessins accompagnent les chansons concernées.

Les dessins comme les paroles témoignent de leur époque. Ici, on peut remarquer la mode :

  • tournure [1] ;
  • chapeau volumineux ;
  • bottines à petits boutons. Il va sans dire qu’affublée ainsi, les mouvements de la femme n’étaient pas libres et ne pouvaient pas paraître aussi spontanés que de nos jours. Il faut dire que les hommes en redingote et avec les chapeaux haut-de-forme ne leur en cédaient guère. Mais, pour faire partie du monde, il fallait être ainsi accoutrés.

Remarquons aussi le combiné téléphonique équipé de 3 appendices :

  • un microphone ;
  • 2 écouteurs afin de permettre à 2 personnes d’écouter la conversation.


Notes

[1] tournure : bourrelet porté sous la jupe ou la robe aussi appelé faux-cul, nom qui évoque bien la place où il est placé et son effet

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