Cahiers d’anciennes chansons

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Ferme des rosiers (La)

dimanche 3 août 2008, par J.-C. Raymond


Introduction

Cette chanson est extraite du cahier de chansons d’Adolphe Dutartre.

Paroles

La Ferme des Rosiers
Romance


Dans la vallée au bord de la Moselle
Je cheminait [sic] sous les verts [1] peupliers
L’oiseau chantait sa romance nouvelle
Quand j’apperçu [sic] la ferme des rosiers
Le gai soleil inondait de lumière
Les enfants blonds [2] jouaient près de son seuil
Entré [sic] entré [sic] me disait la fermière
Aux voyageurs nous fesons [faisons] bon acceuil [sic] [3]

Refrain

Soyez le bienvenu vous qui parlez de France
Vous trouverrez [sic] toujours place dans nos foyers
Plus tard en apportant la joie et l’espérance
Puissiez-vous retrouvez [sic] la ferme des rosiers.

Commentaires

Création par Amiati à la Scala à Paris, paroles de Lucien Colonge, musique de Jules Jacob, éditeur

Témoignages et anecdotes

Mel d’une internaute, le 2008-10-21.

Mon père Joseph Grivel, 89 ans, vient de me chanter d’un seul trait le premier couplet de La Ferme des Rosiers que lui chantait son père Charles Grivel qui avait ramené cette chanson du Saillant d’Ypres où il avait été le seul survivant de sa section.

Je revenais ces jours derniers d’une visite d’Ypres, quand ce pan de mémoire intact lui est revenu. Mon père ne parlait jamais de la grande guerre qu’il n’avait pas connu, et mon grand père lui-même n’en parlait quasiment jamais. Comment cette chanson lui est soudain revenue ? Je ne sais. Mais il m’a semblé que l’anecdote vaut d’être transmise. Depuis, mon père m’a demandé de le conduire à Ypres. Ce que je ferai bientôt. MTC

Recherches

Nous recherchons la partition ou enregistrement de cette chanson (voir rubrique Contact).

Règles de transcription et annotations éventuelles ajouétes au texte de la chanson [4].

Liens

  • Archive ouverte de photographies et d’images scientifiques ⇒ ici.

Notes

[1] verts : hauts dans d’autres versions.

[2] les enfants blonds : des bébés roses

[3] nous faisons bon accueil pas de répétition ici : mais répétition chez Émile KerHervé. Les deux premières strophes comprennent 9 vers. On peut penser que le dernier vers était répété à la fin de chaque strophe, mais cela n’a été noté que pour les premières strophes. Chez Benjamin Champalloux, les strophes sont composées uniformément de 8 vers.

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